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Hommages : Néjib Ayed, sa perception du cinéma et des JCC en 10 citations

www.noocultures.info – L’ombre de Néjib Ayed plane sur les 30è journées cinématographiques de Carthage (JCC) lancées le samedi 26 octobre dernier. Le producteur et directeur des JCC  depuis 2017 est décédé le 16 août, à l’âge de 65 ans, à quelques semaines de l’ouverture de cette édition. Tout au long de cette session qui porte d’ailleurs son nom, des hommages lui sont rendus. Notre plateforme vous propose de revenir sur sa perception du cinéma à travers 10 phrases. 

A propos du cinéma 

Janvier 2019 – « Le cinéma et la culture de façon générale sont un vrai mur contre le terrorisme », Interview à Pélagie Ng’onana 

Avril 2018 – « Le cinéma tunisien est une phase ascendante. (…) Aujourd’hui, les jeunes tunisiens n’attendent plus que l’État leur accorde de l’aide pour réaliser des films. (Ils) fonctionnent en groupe, travaillent ensemble en échangeant les postes (réalisateur, cadreurs, monteurs, etc). Cela a créé une dynamique intelligente et intéressante et donné des films de grande qualité tant pour la fiction que pour le documentaire. Cette dynamique va continuer », interview accordée à Fayçal Métaoui.

Janvier 2011 – « Il est urgent de taire cette guerre non déclarée entre les deux secteurs : le cinéma et la télévision. (…) Mais pour atteindre cet objectif, ne faut-il pas mettre les deux secteurs sous une même tutelle, à l’instar de ce qui se fait sous d’autres cieux? », intervention dans le cadre de la première édition des Rencontres audiovisuelles Tahar-Cheriâa, rapportée par Souad BEN SLIMANE

Janvier 2011 – « Le cinéma doit être à l’avant-garde : il est le meilleur ambassadeur du pays. Il faut faire plus de films, plus de films intéressants, en puisant dans la liberté d’expression qui est la base », Interview à Raouf SEDDIK

En tant que producteur

Avril 2018 – « Nous avons rapidement compris depuis longtemps que le film commercial n’a pas d’avenir en Tunisie. Les réalisateurs et les producteurs savent qu’un film commercial en Tunisie ne ramène pas son argent. Proposé à l’étranger, il ne trouvera pas de public. Seul le film d’auteur est porteur en Tunisie et ailleurs à l’étranger », interview accordée à Fayçal Métaoui.

Juin 2013 – « Je suis très heureux de cette consécration qui est la première pour ce film, je n’imaginais pas qu’en étant parmi les fondateurs de ce Festival en 1977 je serais là en 2013 avec le Grand prix de la compétition », après avoir remporté le Grand Prix Ousmane Sembène de la 16-ème édition du Festival du cinéma africain de Khouribga au Maroc (22 au 29 juin 2013) avec « Le Royaume des fourmis » du réalisateur Chawki Mejri

A propos des JCC 

Mai 2019 – A la création des JCC, « il y avait des cinéphiles avant les films », conférence de presse des Journées cinématographiques de Carthage au festival de Cannes

Janvier 2019 – Les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) sont « un festival africain et arabe. Pas un festival arabe avec un zeste africain. Il faut qu’il y ait une sorte d’équilibre entre l’Afrique et les pays arabes au niveau des films, au niveau de la présence des personnalités cinématographiques. C’est important pour nous. Nous sommes un festival du Sud », Interview à Pélagie Ng’onana

Septembre 2018 – « L’aspect festif et populaire des JCC est important et le festival reste incontestablement la plus grande fête du pays, la seule qui transforme le visage de Tunis en drainant un public incroyable et bon enfant », Editorial de présentation de la session 2018 des JCC

Août 2018 – « Il y avait une sorte de rupture entre le nord du Sahara et le Sud. On avait l’impression d’être différent en pensant qu’il y a les Arabes et les Africains, et cela me fout en rogne. C’est pour cela que je veux établir cet équilibre entre les Africains subsahariens et les Africains de façon général », parlant de l’orientation des JCC dans une interview accordée à Bigué Bob.

Par Eustache AGBOTON, envoyé spécial à Carthage ©www.noocultures.info

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