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Burkina Faso : le CNA plante des graine(s) d’espoir du cinéma

www.noocultures.info – « Graine d’espoir » est un projet de formation et d’initiation en réalisation de films d’animation destiné à des jeunes vulnérables. Menée pendant les 19 premiers jours de février à Ouagadougou, cette formation est le fruit d’une collaboration entre le Cinéma numérique ambulant (CNA) et l’association Belge, Smala CINEMA.

Cet atelier a été organisé en faveur des jeunes malentendants du Centre d’éducation et de formation intégré des sourds et des entendants (CEFISE) et des jeunes déplacés internes afin de leur permettre de s’exprimer à travers les images.

Cet atelier a connu deux étapes : une première était destinée aux formateurs du Cinéma numérique ambulant ; la seconde phase a concerné les jeunes apprenants. Pendant deux semaines les participants au nombre de 16 ont travaillé en équipe et ont sorti un projet de film qui sera réalisé de partir des idées issues de leurs travaux.

Pour cette formation, il s’est agi de déterminer un sujet avec les jeunes et de choisir la technique appropriée. La première étape était de dégager une idée commune, à la base d’un scénario sur lequel l’équipe a travaillé. Ils ont été ensuite initiés à la réalisation d’un film en cinéma d’animation, image par image. C’est ce qu’on a appelle le Stop Motion, une technique d’animation utilisée avec des objets réels dotés de volume. Selon les formateurs, le film d’animation intéresse d’avantage le public. Certaines personnes vivent ou ont vécu des situations douloureuses et ressentent le besoin de s’exprimer, mais ils ne veulent pas passer à l’écran. Cette technique leur permet de s’exprimer librement.

Pour cette formation, deux techniques principales ont prévues à savoir le Stop Motion en animation à plat (à partir de photos et d’un appareil photo à la verticale, on photographie des images à plat sur une surface, ça peut être un décor avec des personnages animés par image. La seconde technique est la Pixellisation à partir des photos en rafale d’un personnage normal ou d’un objet, qu’on peut faire se déplacer dans un décor, à l’extérieur ou à l’intérieur. Pour cette technique, il y a également l’aspect son qui est pris en compte.

La deuxième étape de la formation a consisté à peaufiner le scénario retenu pour en faire un film. Il y a eu par ailleurs l’écriture des dialogues, l’adaptation des textes, la création des décors et même le choix de la technique qui sera utilisée. Sans oublier les sous-titrages compte tenu des différences entre les apprenants.

« Il est essentiel que les idées viennent des apprenants eux -même et qu’on ne leur imposer pas quoi que ce soit. Si eux, ils le sentent et le disent et que le groupe est d’accord, on le fait ensemble en fonction de la thématique » souligne Axel Comeliau, coordinateur de l’association Smala Cinéma et formateur en film d’animation.

A l’issue de la session, un programme de suivi est prévu afin d’évaluer les apprenants sur ce qu’ils ont appris et les amener à se perfectionner dans la réalisation des films d’animation.

Nadège NIKIEMA (Stagiaire) ©www.noocultures.info

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